Cet article date de plus de deux ans.

Déserts médicaux : en Essonne, la ville de Vert-le-Grand cherche un médecin depuis 18 mois

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Déserts médicaux : la commune de Vert-le-Grand cherche un médecin désespérément depuis 18 mois
Déserts médicaux : la commune de Vert-le-Grand cherche un médecin désespérément depuis 18 mois Déserts médicaux : la commune de Vert-le-Grand cherche un médecin désespérément depuis 18 mois (France 3)
Article rédigé par France 2 - S.Ricottier, T.Leriche, F.Daireaux, A.d’Abrigeon
France Télévisions

Pour garantir l’accès aux soins dans les déserts médicaux, les médecins ont rendu leur proposition au ministre de la Santé. Ils souhaitent un partage des actes. Encore faut-il qu’il y ait un médecin... Dans un village en Essonne, il n’y en a plus depuis 18 mois.

À chaque entrée de la ville, le message est placardé le long de la route ou sur les ponts : Vert-le-Grand (Essonne) recherche un médecin généraliste. Des petites annonces ont été postées dans les journaux, sur les réseaux sociaux et une vidéo pleine d’entrain a même été réalisée pour convaincre les jeunes internes de s’installer dans le village. Mais rien n’y fait. À seulement 40 km de Paris, la commune reste sans médecin depuis 18 mois, au cœur d’un désert médical

Certains renoncent à leur traitement

"Ils ont peut-être peur parce que c’est une petite commune, ils ont peur, je ne sais pas de quoi", dit une habitante. "J’ai un mari quand même qui est très malade, et il y a trois jours, j’ai failli appeler encore le 15", affirme une autre. Le dernier médecin est parti en retraite et depuis, la commune a tout préparé pour son successeur. La mairie offre le loyer pendant six mois, dans une maison de santé qui compte déjà deux infirmières et un podologue.

Mais le poste n’attire pas. Les candidats préfèrent travailler dans les hôpitaux. La plupart des médecins des villes aux alentours ne prennent pas de nouveaux patients. Certains habitants ont renoncé à leur traitement devant tant de difficultés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.