À Lorient, la goélette Tara fait voile à la recherche du microbiome et espère éviter le Covid-19
Le voilier français destiné à la recherche scientifique et à la défense de l'environnement part pour un tour du monde qui doit l'emmener de l'Afrique de l'Ouest au Chili, en passant par l'Antarctique. L'objectif est d'étudier la diversité des organismes unicellulaires qui peuplent notre planète.
La goélette Tara, un voilier français destiné à la recherche scientifique et à la défense de l'environnement, largue les amarres à Lorient, son port d'attache. L'équipe de marins et de chercheurs présente à bord du navire part pour un tour du monde de deux ans pour étudier le mystérieux microbiome.
"La définition du microbiome, ce sont tous les organismes plus petits qu'un millimètre. On ne peut pas les reconnaître, ni les voir à l'oeil nu. Ce sont essentiellement des organismes unicellulaires, des virus, des bactéries et des protistes. Pour moi, c'est l'épopée du siècle d'aller découvrir toute cette jungle de petits organismes qui sont encore plus diversifiés que dans la partie visible", témoigne Colomban de Vargas, co-directeur de la mission.
La goélette Tara devra cependant composer avec un sérieux obstacle, pas plus grand que ses objets d'étude, mais qui a mis la planète en panique : le Covid-19. "Les débarquements des marins se feront en fonction de l'évolution de l'épidémie dans chaque pays qu'on va traverser. Pour l'instant, on ne peut débarquer nulle part", s'inquiète Martin Hert, capitaine du Tara.
D'une durée de deux ans, ce voyage maritime doit emmener le navire et son équipage sur les côtes du Chili, en Antarctique, au Brésil ou encore en Afrique de l'Ouest.
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