Vidéo Touraine : "Les bonnes décisions ont été prises au bon moment" sur les pilules
La ministre de la Santé est critiquée pour sa gestion de la polémique autour des pilules contraceptives de 3e et 4e génération et du médicament Diane 35, accusés d'avoir provoqué des décès et des accidents graves.
Face aux critiques, Marisol Touraine se défend. Le professeur Philippe Even a été l'un des premiers à avoir pris position contre les risques des pilules de 3ème et 4ème génération. Président de l'Institut Necker à Paris, il a accusé mardi la ministre de la Santé d'être "absente" du débat sur les dangers du médicament Diane 35 et de ne pas l'avoir interdit. Au micro d'Europe 1, jeudi 31 janvier, Marisol Touraine a riposté, assurant qu'en la matière, "les bonnes décisions ont été prises au bon moment".
La ministre a rappelé qu'elle avait annoncé le déremboursement des pilules de 3e et 4e génération dès septembre, après un rapport de la Haute autorité de santé notant "un risque de complications thrombo-veineuses deux fois plus élevé que chez les femmes sous pilules de 2e génération" même s'il reste "très faible, de trois à quatre cas pour 10 000 utilisatrices".
Marisol Touraine a également déclaré vouloir renforcer la pharmacovigilance afin d'éviter que des molécules ne soient utilisées pour un autre traitement que celui pour lequel elles sont autorisées, comme le médicament anti-acné Diane 35, prescrit en contraceptif. "Je vais faire en sorte qu'on mette en place des dispositifs de vigilance qui soient à la fois de meilleure qualité et plus efficaces", a assuré la ministre.
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