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Pilules : le risque d'embolie pulmonaire multiplié par deux avec des pilules de 3e génération

Une étude menée par l'Assurance Maladie sur plus de quatre millions de femmes de 15 à 49 ans confirme que les pilules de 3e et 4e générations peuvent causer deux fois plus d'embolies pulmonaires que les pilules de 2e génération.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

L'Assurance maladie publie ce mercredi une étude sur le
sur-risque des pilules de 3e et 4e générations
. Cette
étude a porté sur plus de quatre millions 300.00 femmes âgées de 15 à 49 ans.
L'Assurance maladie a croisé deux fichiers: celui des médicaments remboursés et
celui des hospitalisations. D'après les résultats, cette étude confirme que les
risques d'embolies pulmonaires sont deux fois plus élevés en prenant une pilule
de 3e génération
qu'une pilule de 2e génération.

L'étude montre aussi que les risques sont importants plus le
dosage en œstrogène est élevé. Le professeur Hubert Allemand, médecin conseil
de l'Assurance maladie conseille de choisir "une pilule avec un faible dosage d'œstrogènes ".
Le risque d'embolie provoquait par les pilules toucherait 33 femmes sur 100.000
par an en France.

Le stérilet de plus en plus prisé

En France, 30% des femmes âgées de 15 à 49 ans prennent la pilule.
Depuis 2009, l'utilisation des pilules de 3e et 4e génération
a largement augmenté au détriment des plus anciennes. Mais depuis six mois la
consommation des pilules nouvelles générations a ralenti. Depuis le 1er
avril, les pilules de 3e et 4e génération ne sont plus
remboursées et les ventes sont en chute
d'après un rapport de l'Agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM).

De plus en plus de femmes se font poser un stérilet explique
le professeur Dominique Maraninchi, directeur de l'ANSM. Les poses de stérilets
sont en augmentation de 40%. L'utilisation de ce mode de contraceptif est une
grande nouveauté en France. Même si la consommation des pilules de 3e
et 4e génération est en baisse ces six derniers mois, les
avortements ne sont pas pour autant en augmentation explique Lucie Gonzalez de
la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques.

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