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Pilules : L'Agence européenne favorable aux 3e et 4e générations

Dans un avis diffusé ce vendredi, l'Agence européenne du médicament estime qu'il ne faut pas interdire les pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations. Selon les autorités européennes, ces pilules présentent des bénéfices supérieurs aux risques. Pourtant, ces mêmes spécialistes reconnaissent qu'elles sont à l'origine d'un taux plus élevé d'accidents par thromboses veineuses que les pilules plus anciennes.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

L'Agence européenne du médicament avait été saisie par la France après une série d'accidents signalés dans notre pays : de nombreux cas d'embolies pulmonaires et de phlébites chez des femmes prenant les pilules les plus récentes. Ces pilules de 3ème et 4ème générations ne sont d'ailleurs plus remboursées depuis le 1er avril dernier. 

Bénéfices supérieurs aux risques

Dans l'avis rendu aujourd'hui, le comité européen pour l'évaluation des risques ne fait pas de distinction entre les pilules de 1ère et 2ème générations et celles de 3ème et 4ème générations. Ses conclusions sont simples : toutes générations confondues, les contraceptifs oraux présentent des bénéfices supérieurs aux risques.
Le comité reconnaît cependant que les risques de thromboses veineuses sont deux fois plus elevés pour les pilules de 3ème et 4ème générations par rapport à celles de 1ère et 2ème générations.

L'agence européenne préconise simplement une mise à jour des notices d'information des boîtes de pilules.

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