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Téléphones mobiles et cancer : de nouvelles données rassurantes

Les résultats préliminaires de travaux de grande envergure sur les effets d'une exposition intensive aux ondes radiofréquences des mobiles apparaissent plutôt rassurants.
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Téléphones mobiles et cancer : de nouvelles données rassurantes

Afin d’approfondir les connaissances quant aux effets éventuels de l’exposition intensive d’organismes vivants aux ondes de la téléphonie (systèmes GSM et CDMA), deux études de grande envergure sur des souris ont été initiées à la fin des années 2000 aux États-Unis, sur des fonds publics. Les premiers résultats de ces recherches (menées sur 3.000 rongeurs) ont été présentés ce 2 février sur le site du National Toxicology Program. Le NTP précise que ces données doivent encore faire l’objet d’analyses et de révisions d’ici à fin mars 2018 par des experts indépendants.

Dans ces travaux, les chercheurs ont exposés des rats et des souris, mâles et femelles, aux ondes radiofréquences, au moins neuf heures par jour, au moins cinq jours par semaine, durant quatre semaines pour une partie des rongeurs (à des débits d’absorption spécifique variant de 0 à 9 W/kg), et jusqu’à deux années pour les autres (à des DAS variant de 0 à 6 W/kg).

Dans les expériences sur les souris, concernant l’essentiel des cancers, les différences observées entre les groupes apparaissent statistiquement non significatives (c’est-à-dire qu’elles peuvent raisonnablement être imputées à des variations naturelles entre les animaux). Accessoirement, aucun effet sur la fertilité n’a été observé. Des conclusions analogues ont été formulées pour les rats femelles.

Toutefois, dans les expériences sur les souris, les chercheurs ont observé un nombre significativement plus élevé d’histiocytomes (cellules du tissu conjonctif) cancéreux chez les mâles exposés aux DAS les plus élevés durant deux ans. De même une tendance positive a été identifiée quant à l’élévation du nombre de lymphomes chez les rats mâles les plus exposés.

Dans les expériences sur les rats mâles, une incidence significativement plus élevée de cancers des cellules de Schwann cardiaques ont été observées aux expositions les plus importantes. Or, ce type de cellules sont également celles qui peuvent proliférer dans le cas de tumeurs du nerf auditif. Les chercheurs restent prudents quant aux conclusions, soulignant que d’autres travaux de recherches analogues aboutissent à des conclusions divergentes des leurs.

la rédaction d’Allodocteurs.fr

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