Santé : un petit comprimé et de grands espoirs pour guérir le cancer du poumon
Le traitement a été testé sur des patients atteints de la forme la plus commune du cancer du poumon, dit "non à petites cellules". 680 malades ont été sélectionnés. La moitié ont pris la molécule, l’Osimertinib, l’autre un placebo. Après cinq ans, 88 % des patients traités étaient toujours vivants, contre 78 % chez les autres. "C’est un médicament par voie orale qui va rentrer dans les cellules tumorales. On le prend une fois par jour, et en rentrant dans les cellules, (…) il va aller bloquer la prolifération de la cellule, et parfois la faire mourir", explique Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l’Institut Gustave Roussy.
Un traitement personnalisé
Le traitement s’adresse à des patients ayant été opérés, et chez qui la tumeur présente certaines mutations génétiques. Il s’agit d’une thérapie ciblée. Déjà utilisée dans le cancer du sein, elle est pleine de promesses. "Ça montre que pour chaque cancer, on va vers un traitement personnalisé. On l’a avec les thérapies ciblées, on l’aura demain peut-être avec les vaccins thérapeutiques", analyse Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions. En France, le nouveau traitement devrait concerner quelques centaines de patients, sur les 46 000 diagnostiqués chaque année d’un cancer du poumon.
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