Sainte-Pazanne : de nombreuses questions et des familles inquiètes
De nombreux habitants de Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique) ont accouru à une réunion publique, organisée dans la soirée du jeudi 4 avril, sur le sujet des cancers pédiatriques qui frappent la commune.
La salle n’est pas assez grande. Les habitants se pressent en nombre afin de comprendre pourquoi les cancers pédiatriques sont deux fois plus élevés à Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique) que dans le reste de la France. 12 cancers ont été déclarés en quatre ans, chez des enfants de 3 à 19 ans, dont trois sont décédés. Tous sont inquiets et les hypothèses se bousculent dans les esprits. Chaque parent espère rentrer chez lui avec des éléments concrets.
Une étude épidémiologique va être menée
Face à eux, des médecins de l’Agence régionale pour la santé et de Santé publique France. Ils ne formulent que des hypothèses, pour le moment au nombre de quatre : la pollution des sols, le benzène généré par les voitures, les pesticides ou le radon. Pour ne pas se voir opposer une étude concluant à un nombre anormal de cancers, comme cela avait déjà été le cas il y a deux ans, les familles se sont regroupées en collectif. C’est ce collectif qui a organisé la réunion publique de la soirée du jeudi 4 avril. Une étude épidémiologique va débuter et ses résultats seront connus à l’automne.
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