Taxe sur le sel : il faut d'abord "des mesures qui obligent les professionnels de l'agroalimentaire à revoir leurs recettes"
Une taxe serait "difficile à mettre en œuvre", pour Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir.
"La première chose à faire, la première brique de lutte contre l'excès de sel, c'est d'avoir des mesures qui obligent les professionnels de l'agroalimentaire à revoir leurs recettes", a estimé mercredi 29 août sur franceinfo Alain Bazot, le président de l'UFC-Que Choisir, alors que des députés réfléchissent à taxer les produits les plus salés. Une commission d'enquête parlementaire travaille sur le sujet et doit remettre son rapport fin septembre.
Plus qu'une taxe sur les produits trop salés, il faudrait "un grammage de sel imposé en fonction des produits et des sanctions", selon Alain Bazot, qui prône "des objectifs chiffrés, par catégorie de produits, avec un échéancier". Il considère qu'une taxe serait "difficile à mettre en œuvre".
Le sel, cause d'hypertension et de maladies cardiovasculaires
Le président de l'UFC-Que Choisir rappelle les "ravages" du sel sur le plan sanitaire, avec "plus de 12 millions de Français traités pour de l'hypertension" et "un million d'hospitalisations liées à des maladies cardiovasculaires". "Il y a un coût humain, un coût économique tout à fait considérable, il faut prendre des mesures qui sont radicales, puisqu'on tergiverse depuis des années, pour ne pas dire des décennies", souligne Alain Bazot.
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