Morbihan : l'histoire de la Belle-Îloise, une conserverie française
L'histoire des conserves de la Belle-Îloise a débuté, il y a près de 70 ans, à Quiberon (Morbihan). Aujourd'hui, ce savoir-faire français se transmet toujours.
Après une longue nuit de pêche au large de Quiberon (Morbihan), le poisson, arrive sur le port de la presqu'île. Les pêcheurs bretons livrent leurs sardines qui finiront dans des petites boîtes bien connues, celles de la Belle-Îloise, symboles du patrimoine français. La haute saison pour pêcher la sardine dure de juin à novembre. Le poisson frais arrive dans une conserverie aux méthodes traditionnelles. La Belle-Îloise est une entreprise familiale, avec un savoir-faire français qui se transmet de grand-père en petite fille.
Une méthode qui a peu changé depuis 1932
La tête et les viscères de la sardine sont retirées. Ensuite, le poisson est séché avant d'être cuit pour être mieux conservé. "Il n'y a pas de conservateur, précise Caroline Hilliet Le Branchu, directrice générale de la Belle-Îloise. Le fait de porter à température élevée et sur une certaine durée le produit, et que ce soit hermétique, permet de conserver le produit." La méthode a peu changé depuis 1932, date de la création de cette conserverie. Les sardinières portaient, à l'époque, leur bigoudène. Les opératrices étaient exclusivement des femmes, et les patrons, des hommes. Au total, 70 personnes travaillaient la sardine. Aujourd'hui, elles sont jusqu'à 350 sur cette ligne de production française.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.