Bordée de certaines des plus belles plages de l’archipel guadeloupéen, Marie-Galante est l’île de la canne à sucre, mais pour combien de temps encore. Depuis avril 2021, la dernière sucrerie est à l'arrêt. Elle est pourtant le moteur essentiel de l’île, car une grande partie de ses habitants vivent de cette culture et exportent 80% de leur sucre vers l’Europe.Un prix du sucre de plus en plus basAvec ses huit hectares, Ferdy Creantor est l’un des plus gros producteurs de Marie-Galante. Malgré les difficultés rencontrées cette année, il prépare la prochaine récolte en tronçonnant les cannes, pour permettre aux bourgeons de se développer. Un travail manuel assuré par des saisonniers haïtiens payés 70 euros par jour, selon le propriétaire. Un coût de main d'œuvre et un coût du sucre de plus en bas qui inquiètent les producteurs, tout comme l’arrêt de l’usine qui transforme la canne en sucre.