Bouches-du-Rhône : après l'alerte lancée par une association, la préfecture affirme n'avoir repéré aucun aliment pollué
Les services de l'Etat disent s'appuyer sur 440 prélèvements effectués depuis 2009.
Faut-il éviter de manger local dans les Bouches-du-Rhône ? Deux jours après la publication d'une étude dénonçant la présence de polluants, la préfecture du département a affirmé, mercredi 14 février, qu'aucune des analyses des services de l'État mesurant la présence de polluants dans les aliments produits dans ce territoire n'avait conclu à un dépassement des seuils réglementaires.
Sur les 440 prélèvements effectués (viande bovine, porcine, crustacés, oeufs, poissons...) entre 2009 et 2017 dans les Bouches-du-Rhône, aucun contaminant environnemental n'a franchi le seuil réglementaire, selon la Direction départementale de la protection des populations.
Un laboratoire sans agrément
Lundi, l'Association de défense et de protection du littoral du golfe de Fos avait révélé les résultats d'une étude montrant qu'un quart des échantillons de viande bovine qu'elle avait testés dépassait le seuil réglementaire en dioxines, des polluants organiques très toxiques, contre 0,3% des échantillons de viande au niveau du contrôle national.
Selon la préfecture, ces prélèvements ont été réalisés en 2009 et n'ont été portés à la connaissance des services de l'État qu'en 2016. L'un des laboratoires qui a fait ces analyses n'avait pas d'agrément et le nombre total de prélèvements effectués est inconnu, ajoutent les services de l'Etat.
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