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Après la viande, la filière poissons placée sous "surveillance renforcée"

La viande de bœuf était de la viande de cheval dans des plats préparés vendus presque dans le monde entier. Pour tenter de restaurer la confiance des consommateurs, les contrôles de la filière d'approvisionnement en viande ont été renforcés. Mais aussi ceux de la filière poissons. Car même si aucun cas de fraude n'a encore été constaté, les agents de la DGCCRF anticipent des substitutions d'espèces...
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Catherine Grain Radio France)

Et si la sole était de la sole tropicale, le flétan du flétan noir, le loup du loup de mer. Et s'il y avait du colin dans le cabillaud. Comme dans le cas de la viande de cheval, un simple changement d'étiquette peut tromper le consommateur et permettre des gains substantiels en raison des différences de prix.

Le ministre de la Consommation, Benoît Hamon a donc placé aussi la filière poisson dans le collimateur :  "Nous anticipons la possibilité que des substitutions d'espèces pourraient avoir lieu. Des prélèvements à la fois sur des échantillons de plats transformés et sur les  étals seront effectués."

Rappelons enfin que samedi au Salon de l'agriculture, François Hollande s'est prononcé contre les farines animales pour les poissons d'élevage malgré la décision de Bruxelles: "La France s'oppose aux protéines animales. La France a voté contre et la France n'introduira pas ces protéines animales pour ce qui la concerne."

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