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Alimentation : les Français moins friands des abats et des tripes

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Alimentation : les tripes, c’est de moins en moins notre trip
Alimentation : les tripes, c’est de moins en moins notre trip Alimentation : les tripes, c’est de moins en moins notre trip (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Girault-Carlier, C. Dewaegeneire, E. Molodtzoff, O. Gardette, F. Madiai, D. Chevalier
France Télévisions

L'une des spécialités de la cuisine française serait en train de disparaître. Les Français mangent de moins en moins de tripes et d’abats. De jeunes restaurateurs et des bouchers tentent de les rendre plus appétissants pour nous rabibocher avec ces morceaux de viande.

Rognons de veau, tripes, cervelles d’agneau feront peut-être froid dans le dos à quelques-uns. Les abats, soit on adore, soit on déteste, pas de demi-mesure. “Cela me rappelle l’ancien temps, parce qu’on en faisait beaucoup”, se souvient un homme. Ce ne sont pas les morceaux les plus attirants, mais pour Jean-Yves Soles, boucher à Nancy (Meurthe-et-Moselle), ils ont un goût très fin. “On a eu la vache folle qui nous a bien embêtés, mais les gens redécouvrent les abats. Au départ, c’est parce que ce n’est pas très onéreux. Maintenant, c’est parce que c’est bon et pas gras”, justifie-t-il.

Remettre les abats au goût du jour

Autrefois, tripes et abats occupaient une place importante dans la cuisine des Français. Mis de côté, ils ont un peu perdu en popularité. Un restaurateur à Paris tente de les remettre au goût du jour avec, par exemple, un rognon grillé à la plancha, une recette simple qui pourrait plaire. Un tiers des foyers français en consomment, la plupart des consommateurs ont plus de 60 ans.

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