Alimentation : dans le Vaucluse, un chef cuisinier remet le coing au goût du jour
La rubrique "Les petits plats dans l'écran" du 13 Heures, samedi 22 octobre, vous emmène dans le Vaucluse pour déguster un fruit à la chair ferme, consommé majoritairement cuit : le coing.
Quand sa peau est bien jaune avec un fin duvet, c’est que sa peau est mûre. Cultivé depuis 4 000 ans, le cousin de la poire, le coing, revient à la mode. Ce n’est qu’après la cuisson qu’il révèle ses arômes et séduit les chefs. À Cavaillon (Vaucluse), on est arboriculteur depuis quatre générations. "On a des branches très pleines, on a de très bonnes récoltes pour cette année", se réjouit Gérald Gardiol, producteur de coings. Sur le déclin, la production est repartie il y a une dizaine d’années avec l’appétit grandissant des consommateurs pour les fruits anciens.
Un mélange sucré salé
On retrouve désormais le coing sur tous les étals du Vaucluse. "Je les fait aussi en compte", déclare une femme. Les jeunes chefs de la région remettent le coing au goût du jour. Hugo Loridan-Fombonne, chef du restaurant du château des Fines Roches, prépare la cuisson du coing en cuisine. Il ajoute une pincée de piment d’espelette dans la cuisson, ensuite il prépare de petites tartes tatins sur un caramel salé. Le coing va accompagner un suprême de volaille. "Le plat est excellent. Ce mélange de sucré salé est très bon", apprécie un consommateur.
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