Santé : l'exemple britannique
Comment réduire les dépenses ? Ce sera l'un des chantiers sociaux du gouvernement a la rentrée. La question de l'hopital sera abordée mais aussi la médecine de ville. Voici l'expérience britannique : les patients sont invites à noter leurs médecins.
Ils n'ont aucune connaissance médicale mais les patients de ce centre public de santé peuvent noter leur généraliste.
C'est bien que les patients puissent juger de la façon dont ils sont traités.
Ce n'est pas une mauvaise idée, à condition que cela ne soit pas trop personnel.
Cet homme a rendez-vous avec son généraliste pour une douleur au dos. Il aura la possibilité de dire ce qu'il a pensé de son docteur. On attend de lui une appréciation en tant que client de son médecin.
C'est une bonne idée. Quand vous allez chez le généraliste, vous voyez comment il vous traite, comme il vous parle.
L'évaluation se fait sur Internet, il faut répondre à un questionnaire. "Estimez-vous avoir été bien reçu, bien traité, votre médecin était-il à votre écoute ?" Des appréciations que le médecin pourra consulter.
24 patients ont été interrogés de façon anonyme et ils ont été très contents. Si un ou deux ne sont pas contents, c'est normal. Mais si la majorité dit qu'elle n'est pas satisfaite c'est important que vous le sachiez et que vous changiez de comportement.
Si les autorités imposent ce contrôle, c'est pour tenter de mettre fin aux erreurs médicales. Cet homme a dû se faire amputer après un mauvais diagnostic. Un généraliste n'a pas su déceler un caillot de sang dans sa jambe.
Il devrait y avoir quelqu'un pour dire à ce médecin qu'il n'a pas fait les choses comme il aurait dû et qu'il a commis une erreur.
On estime qu'il y a chaque année 300 000 effets indésirables liés à de mauvais diagnostics. C'est l'un des taux les plus forts en Europe. Si un médecin anglais accumule les mauvaises notes, il pourra être sanctionné ou radié. Une première dans le monde.
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