Salon de l'agriculture : le concours général agricole
Je n'ai aucune intention de mettre un terme a ma période de recul de touet activité politique que j'ai souhaitée.
Le Salon de l'agriculture fermera ses portes dimanche soir. Gros plan aujourd'hui sur le concours général agricole. L'idée pour les éleveurs est de présenter leurs plus belles bêtes. Parmi elles, la race bovine salers fait figure de star. L'enjeu n'est pas anodin pour les 40 participants qui concourent.
Ce sont les plus beaux spécimens de la race Salers qui s'affrontent ici à Paris. Belle robe acajou, poils frisés, longues cornes. Cet éleveur la bichonne et il a bien raison. Elle vient de lui faire gagner le premier prix de sa catégorie.
Ça représente beaucoup de choses. Le fruit d'un travail de plusieurs années, de mon père, de moi.
Une récompense qui va bien au-dela de la reconnaissance. Une bête primée prend de la valeur. Dans la catégorie taureau, Gérard et son fils espèrent beaucoup de ce concours.
Si on a le prix, on peut avoir une revalorisation du taureau, de l'ordre de 20 %.
Avant d'en arriver là, la sélection est difficile. Le juge est un spécialiste, lui-même éleveur de Salers. Cette race rustique, originaire du Cantal, spécialement adaptée à l'altitude. Ce taureau de 1.360 kilos est examiné à la loupe.
On regarde la tenue des animaux, leurs aptitudes a bien vieillir, s'ils sont capables de marcher en montagne.
Aujourd'hui c'est le numéro 23 qui remporte le prix tant convoité. Un prix qui fait de lui un reproducteur prestigieux. Et qui permettra à son propriétaire de mieux vendre la viande de ses descendants.
Quand on a des vaches de 500 kilos qui arrivent en boucherie, on pourra le vendre 1 euro de plus que la normale.
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