Sages-femmes : leurs revendications continuent
D'ici là, il n'est pas exclu que l'argent public soit nécessaire.
Les sages-femmes haussent le ton après deux mois de grève. Jusqu'alors, elles assuraient les accouchements et n'avaient jamais paralysé les maternités. A la veille d'une table ronde au ministère de la Santé, certaines ne sont pas venues travailler aujourd'hui.
Des sages-femmes campent devant les maternités de Valence a Dijon. Symbole d'un mouvement qui s'est durci après 2 mois de grève. Depuis le 16 octobre, elles réclament une reconnaissance médicale.
On fait 5 ans d'études. On a un métier à responsabilité. On gère deux vies en même temps, la femme et l'enfant. Et a l'hôpital on est reconnu comme comme une profession paramédicale sous la coupe des médecins.
Au début du mouvement, comme ici à Argenteuil, les grévistes réquisitionnés étaient à leur poste. Mais ces derniers jours, certaines ne sont pas allées travailler. Soit en arrêt de travail, soit en attente de leur assignation.
On ne vient pas à notre relève. Nos collègues attendent que l'on aient nos assignations. On n'arrive trois ou quatre heures en retard et on ne met pas en danger la vie des patientes.
Lundi, elles criaient leur détermination à Paris.
On attend beaucoup de la ministre, à savoir s'elle a entendu les demandes qui est de reconnaître les sages-femmes comme profession médicale.
Des propositions sont sur la table pour cette reconnaissance et une revalorisation salariale.
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