RSA / constat d'échec
L'actualité économique du jour, avec le très attendu rapport sur l'efficacité du RSA.
A sa création en 2009, le RSA, revenu de solidarité active, faisait l'unanimité. Le principe : être sûr que quelqu'un qui travaille, même un peu, gagne plus qu'une personne vivant d'une allocation. Aujourd'hui, le RSA de base pour une personne seule qui ne tarvaille pas, s'élève 483 euros. Le RSA activité reprend une partie de l'allocation à laquelle s'ajoute le salaire gagne. Le bénéficiaire doit toujours gagner plus avec son travail. Après 5 ans d'existence, le système n'a pas convaincu.
J'avais cru comprendre pouvoir garder mon RSA et avoir un plus, jusqu'à ce que je puisse avoir une bonne situation. Malheureusement, je crois que j'ai rien compris, plus je travaille, plus on m'en enlève, moins je vais bien.
Elle gagne en moyenne 200 euros par mois en travaillant. Tous les 3 mois, Isabelle doit déclarer ses revenus à la Caf. Ses revenus, mais aussi ceux de son fils, ouvrier intérimaire. A chaque fois qu'il travaille, le RSA d'Isabelle est revu à la baisse voir supprimé.
Dans toutes ces petites cases, je remplie, je rapporte cette feuille à la Caf qui me recalcule mes droits. Tous les 3 mois, j'ai le RSA en dents de scie. J'aimerais bien qu'on arrive à trouver une stabilité.
L'objectif du RSA activité devait permettre à 1,5 millions de personnes de reprendre un emploi. En 2013, seuls 500.000 en bénéficient. Il ya la notion dassistanat. IL ne faut pas revenir au RMI. Ce serait une catatriophe.
Du jamais vu sur la forte chute des ventes de bière. Sur 6 mois, le repli atteint 16,5%.
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