Roland-Garros 2024 : "Je ne sais pas si je pourrai jouer en quarts", prévient Novak Djokovic, qui dénonce l'état du terrain à l'origine de sa blessure
Qualifié pour son quinzième quart de finale de rang à Roland-Garros, Novak Djokovic a toutefois failli abandonner en huitièmes de finale face à Francisco Cerundolo, lundi 3 juin. La faute à une blessure contractée dans le deuxième set. "J'ai glissé et ça a affecté mon genou. Je ne sais pas ce qui se passera demain ou après-demain, ni si je serai capable d'entrer sur le court et de jouer", a déclaré le Serbe en conférence de presse, à propos de son quart de finale à venir contre Casper Ruud.
Préoccupé par son genou, Novak Djokovic a pesté contre l'état du court Philippe-Chatrier, responsable selon lui de cette blessure : "A cause des conditions plus sèches, plus chaudes, qui ont affecté le terrain, il est devenu très glissant. Je me suis blessé au genou aujourd'hui à cause de cela, parce que j'ai glissé. Tout le monde glisse sur la terre battue, c'est sûr. Mais j'ai glissé trop souvent. C'est inhabituel."
Djokovic sauvé par le public... et les pilules
Le numéro un mondial s'en est plaint à l'arbitre de chaise, demandant même à ce que les filets soient passés plus souvent sur le court, et pas seulement à la fin de chaque set. "Elle a dit qu'elle allait vérifier, elle a parlé au superviseur des personnes qui s'occupent des terrains. La réponse a été non", a regretté le Serbe.
"Aujourd'hui je suis tombé, j'ai survécu. J'ai gagné. Mais est ce que je pourrai jouer le prochain match ? Je ne sais pas, je ne connais pas la gravité de ma blessure. Est-ce qu'on aurait pu l'éviter ? Peut-être."
Novak Djokovicen conférence de presse
Tout en prenant soin de ne pas offenser les petites mains qui cajolent la terre battue parisienne, Novak Djokovic demande donc une adaptation du règlement, après les intempéries des derniers jours : "Il y a eu beaucoup de pluie, d'humidité, des conditions lourdes et boueuses sur les courts. Je dirais que le temps des jours passés a affecté les couches supérieures de la terre battue. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait exactement. Je crois qu'ils ont enlevé une partie de la terre battue. Donc, il y avait très peu, quasiment pas de terre battue en surface."
Pour s'en sortir, le numéro 1 mondial s'en est remis à des anti-inflammatoires : "Après le troisième set, j'ai demandé au médecin de me donner quelque chose de plus, il m'a dit : 'Voilà, je ne peux pas te donner plus que cela'. Cela a suffi. Après 45 minutes, cela a fait de l'effet. Cela m'a permis de jouer au mieux la fin du match."
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