Rhône : lutte contre l'ambroisie
Sur ce plateau expérimental, un radiant diffuse une chaleur de 70 degrés. Une température fatale à cette plaie que constitue l'ambroisie.
C'est comme un coup de soleil, on va amener à la plante un concentre de soleil. On va ainsi limiter sa capacité à faire de la photosynthèse.
Pour impacter le moins possible la biodiversité, l'ambroisie n'est pas brûlée. Le résultat, de 70 à 80 % d'efficacité. Et moins de contraintes que pour les campagnes d'arrachage.
On est sur des linéaires routiers, on a 1 mètre d'ambroisie sur des kilomètres. Il faudrait des brigades monstrueuses pour arracher l'ambroisie.
Autre village, autre expérimentation. Le réensemensement d'herbes ou de trèfles qui poussent vite. Ici, il y a encore un an, les bordures étaient envahies.
L'ambroisie, si ça ne voit pas le soleil y'en a pas.
Donc il faut occuper l'espace et l'étouffer.
Oui, absolument.
Il faut beaucoup d'entretien et de vigilance de la part de tous, élus, agriculteurs et citoyens car chacun peut devenir allergique. Nathalie a utilise ses premiers collyres et antihistaminiques alors qu'elle avait une trentaine d'années.
J'avais les yeux rouges, les yeux qui pleurent, la gorge qui racle, les oreilles qui grattent.
Ça vient du jour au lendemain.
Oui, c'est venu du jour au lendemain.
La floraison de l'ambroisie est prévue pour la mi-août. Rien qu'en Rhône-Alpes, cette pollinisation coûte jusqu'à 20 millions d'euros par an à la Sécurité sociale.
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