Réseaux sociaux : les tweets et la politique
Les réseaux sociaux, et notamment Twitter, sont devenus une arme de communication directe. Une arme a double tranchant, efficace, mais sujet a dérapage. Des dérapages incontrôlés ou contrôlés.
Jeudi, un petit signe est apparu sur le pupitre présidentiel. Une adresse Twitter, un mot-clé comme "#ConfPr", pour suivre l’événement en instantané. Une consécration pour le réseau social, alors que le Président a reconnu lui-même qu'il ne tweete pas.
Serait-ce la la preuve de mes mauvais sondages ? Je n'aurais pas tweeté comme il convenait? Ou pas tweete du tout? et vous verrez au premier tweet si j'ai changé d'attitude.
Ce qui pouvait paraître un réseau confidentiel, est devenu au fil des mois un outil de communication politique. Les précurseurs, comme le député UMP Lionel Tardy, ont déjà écrit 10.000 mini messages depuis 2010.
Quand je fait un communiqué de l'AFP, vous me lisez.
Twitter, c'est aussi la porte ouverte à la réaction spontanée, voire mal contrôlée, comme cette semaine, après les émeutes en marge de la victoire du PSG. Si tweetter signifie gazouiller, le politique n'en contrôle pas toujours l'effet.
Quand on émet une parole, on sait que ça va être très court. Ça peut prendre une ampleur phénoménale.
Au États-Unis, les messages de 140 signes sont devenus incontournables Sa victoire pour un 2e mandat, Barack Obama avait annoncé par un tweet sa victoire pour un 2e mandat.
Et puis, cette information qui pourrait être l'une des clés de l'affaire Karachi. Le juge Van Ruymbeke, charge d'instruire le volet financier du dossier, détiendrait les preuves d'un lien entre les commissions versées à des intermédiaires étrangers, en marge de contrats d'armement, et le financement de la campagne d'Edouard Balladur pour l'élection présidentielle de 1995.
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