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Mike Pence, dans l'ombre de Donald Trump

En Pennsylvanie il y a deux jours à la rencontre de militants anti-avortement, hier dans une académie militaire de Virginie, aujourd'hui à New York pour les commémorations des attentats du 11 septembre : quasiment un déplacement par jour pour le vice-président.

Article rédigé par franceinfo, Grégory Philipps - Edité par Frederic Wittner
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Mike Pence et Donald trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington le 4 septembre 2020 (POOL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Il est le vice-président de Donald Trump depuis quatre ans, mais on le connaît finalement assez peu. Mike Pence a  61 ans, il est né dans l’Indiana, sa famille est d’origine irlandaise et de confession catholique. Pendant ses études, il se convertit et devient un chrétien évangélique, ici on dit de lui qu’il est un "born again".

Sa carrière politique commence au début des années 2000. En 2012, il est élu gouverneur de l’Indiana, puis Trump finit par le choisir pour être son colistier en 2016. Et Mike Pence devient l’année suivante le 48e vice-président des États-Unis. Quand on lui demande de se définir, il dit : "Je suis chrétien, conservateur, et républicain", toujours dans cet ordre-là.

La caution conservatrice de Trump

Pence parle à la partie chrétienne et conservatrice de l’électorat trumpiste : c’est lui qui d’ailleurs avait poussé le président à participer en janvier à la grande marche annuelle des anti-avortement à Washington. Il explique qu’il fait toujours en sorte de ne jamais rester seul dans une pièce avec une femme, hormis la sienne.

Et Donald Trump a finalement choisi de le conserver sur son ticket pour 2020.
Ce n’était pas acquis d’avance : en fin d’année dernière, on se demandait si l’ex-ambassadrice aux Nations Unies Nikki Haley n’allait pas devenir la colistière du président. Mais non, Pence est toujours là, sufisament discret pour ne pas faire d’ombre à Donald Trump, suffisamment conservateur ppour parler aux évangéliques blancs, qui il y a quatre ans avaient voté massivement, à plus de 80%, pour le milliardaire new yorkais et son colistier.

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