Moulins a le look "Coco"
La ville de Moulins doit son nom aux anciens moulins qui étaient présents le long des berges de la rivière qui la traverse, l’Allier.
Dans le centre historique, on déambule entre Moyen-Age et Renaissance. On use ses souliers dans les petites rues pavées avec ses maisons à pans de bois et ses hôtels particuliers.
A deux pas, trône l’ancienne caserne de cavalerie du XVIIIe siècle. Cet imposant bâtiment abrite le premier musée au monde dédié aux costumes et décors de scènes. Touchant de voir la tenue de Maria Callas dans Norma en 1964.
Gabrielle Chanel a 18 ans quand elle débarque à Moulins, où elle restera six ans. Une balade vous propose de marcher dans ses pas à la Belle Epoque. En chemin, tout près de son pensionnat se dresse la Chapelle Notre-Dame où elle chantait chaque dimanche. Bien vivant aussi le "Grand Café" qu’elle fréquentait, sa construction date de 1899. Dans cet établissement de style Art déco, forcément à la mode, certains fredonnent encore Qui qu'a vu Coco dans le Trocadéro . C’est grâce au succès de cette gouailleuse chanson qu’elle entonnait dans les cafés-concerts de Moulins que la jeune styliste reçut le surnom de "Coco" en 1904.
Du nom de son propriétaire Louis Mantin. Ce collectionneur d’art très fortuné mais sans héritier, a eu cette idée géniale de léguer sa maison à sa ville natale, à condition qu’elle devienne un musée ouvert au public 100 ans après sa mort. Ainsi, depuis 2010 très précisément, on peut observer comment vivait un bourgeois du XIXe siècle qui avait déjà à l’époque fait installer l’eau à son domicile. A l’intérieur aussi des tapisseries d’Aubusson, des bouddhas, des oiseaux naturalisés… Bref, on voyage.
Et le trajet en train Paris-Moulins dure 2h30.
Dernier conseil, avant de repartir, faites escale au Musée de l’illustration jeunesse. Un petit bijou. La nouvelle expo est consacrée à Benjamin Rabier, le dessinateur, entre autres, de la *Vache qui Rit.
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