Cet article date de plus d'onze ans.

Cap sur l'Anatolie

Denis Guillaume, directeur des éditions Empreintes temps présent publie "Voyage au coeur de la Turquie" signé par le grand écrivain-voyageur turc Nedim Gürsel et accompagné des illustrations du photographe Damien Guillaume. Cet ouvrage nous emmène au coeur de l'Anatolie, tout comme deux autres livres que nous vous recommandons aujourd'hui.
Article rédigé par Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Voyage au coeur de la Turquie , par Damien Guillaume & Nedim Gürsel

Loin des plages
touristiques et des hôtels de luxe, loin de la magnificence d'Istanbul,
nous pénétrons au cœur même d'une Anatolie au riche passé : byzantin,
seldjoukide ou ottoman. Ici et là nous retrouvons les traces des
populations migrantes qui au fil des siècles ont occupés ce territoire.

Au témoignage archéologique, s'ajoute celui de la littérature et celui
des populations bigarrées qui composent cette géographie.

Infos pratiques

www.editions-empreinte.com

Istanbul : les derniers artisans , par Damien Guillaume & Jean Michel Belorgey, préface d'Ara Güler

Innombrables
sont, aux quatre coins d'Istanbul, les lieux préservés où perdurent
dans l'ombre forgerons, ferblantiers, dinandiers, corroyeurs,
bourreliers, cordonniers, tisserands, luthiers, menuisiers, mécaniciens
et réparateurs de matériel en tout genre.

Damien Guillaume nous
donne à voir, à travers son regard de photographe, l'envers du
spectaculaire décor du Grand Bazar. Il révèle des hommes au travail dans
l'accomplissement de leur tâche.

Jean Michel Belorgey, grand
voyageur, explorateur attentif de l'âme humaine a, lui aussi, arpenté
ces lieux fabuleux. Il nous en rapporte un magnifique commentaire tout à
la fois sensible, historique et social.

Les iles des Princes , par Catherine Pinguet

L'archipel
des Princes est formé de neuf îles, dont quatre sont habitées à l'année
et quotidiennement desservies par les ferries. Cinq autres, plus
petites, sont désertes ou transformées en propriétés privées.

Selon le
temps, clair ou brumeux, la direction des vents, elles apparaissent
étonnement proches ou très lointaines. Inaccessibles lors de tempêtes ou
d'épais brouillard, elles sont provisoirement coupées du monde. Les
Turcs les appellent simplement adalar (les îles), mais les Européens
disent toujours îles des Princes.

Cet essai retrace l'histoire de ces
îles radieuses et maudites, tour à tour lieu d'exil, de bannissement, de
retraites monacales, de villégiature pour les riches familles
chrétiennes et juives, d'excursions loin de l'effervescence
stambouliote.

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