Nicolas Philibert a, lui, réalisé "Etre et avoir".Ce film raconte cette classe unique dans un village d'Auvergne. "Commetout le monde, je suis allé à l'école et j'ai gardé des souvenirs très forts decette période de la vie" explique-t-il pour justifier son intérêt pourl'école. Avec les enfants, "tout le travail consiste à faire que leschoses se passent le plus naturellement possible. Il faut faire en sorte de sefaire accepter et pas de se faire oublier."A propos de l'engouement des réalisateurs pour le monde del'éducation, Nicolas Philibert ajoute que "d'un point de viecinématographique, filmer des difficultés est assez payant. L'école ou lecollège sont des moments où les enfants son confrontés à eux-mêmes oul'apprentissage.""L'école est la seule période de la vie où on est obligéd'aller quand on est enfant et où on n'a plus le droit d'aller quand on estgrand. Sauf quand on est professeur."Il conclue donc qu'un "sujet banal comme l'école esttrès rassembleur" . Ceci expliquerait donc les succès des films sur cesujet.