Cet article date de plus d'onze ans.

L'information des jeunes sur la sexualité

La mise en vente des tests de grossesse dans les supermarchés n'est pas une bonne chose, estime Marie sur le site de France Info. Cela pourrait inciter les jeunes filles à prendre moins de précautions contraceptives. Marie a-t-elle raison de s'inquiéter ? La réponse de Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning Familial.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La mise à disposition des tests de grossesse en grande
surface ne va pas forcément inciter les jeunes filles à se passer de
contraception, estime Marie-Pierre Martinent. "Cela va faciliter l'accès
des femmes aux contraceptifs pour le peu que les coûts baissent. Il y a
probablement des efforts à faire sur les notices, mais aujourd'hui quand on
achète un test de grossesse il n'y a pas d'accompagnement et de quel droit se mêlerait-on
de la vie de cette femme ?
"

L'information des jeunes

L'éducation à la sexualité se fait dans les écoles lors de trois
séances annuelles, du CP à la Terminale, c'est de moins ce que prévoit la loi.
Mais, trop peu d'école les ont mises en place en raison "d'une frilosité
globale. C'est un sujet tabou la sexualité et les chefs d'établissement
craignent d'avoir les parents à dos.
"

L'école et la famille ne sont pas forcément les endroits préférés
par les jeunes pour parler de leur sexualité, c'est pourquoi il faut également
promouvoir les structures externes comme le planning familial.

"Il faut changer la façon dont on aborde le sujet. La
sexualité ne se résume pas à la contraception. C'est la relation à l'autre, ce
que l'on a envie de vivre l'autre. Il faut aussi parler du plaisir.
"

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