L'information des jeunes sur la sexualité
La mise à disposition des tests de grossesse en grande
surface ne va pas forcément inciter les jeunes filles à se passer de
contraception, estime Marie-Pierre Martinent. "Cela va faciliter l'accès
des femmes aux contraceptifs pour le peu que les coûts baissent. Il y a
probablement des efforts à faire sur les notices, mais aujourd'hui quand on
achète un test de grossesse il n'y a pas d'accompagnement et de quel droit se mêlerait-on
de la vie de cette femme ? "
L'information des jeunes
L'éducation à la sexualité se fait dans les écoles lors de trois
séances annuelles, du CP à la Terminale, c'est de moins ce que prévoit la loi.
Mais, trop peu d'école les ont mises en place en raison "d'une frilosité
globale. C'est un sujet tabou la sexualité et les chefs d'établissement
craignent d'avoir les parents à dos. "
L'école et la famille ne sont pas forcément les endroits préférés
par les jeunes pour parler de leur sexualité, c'est pourquoi il faut également
promouvoir les structures externes comme le planning familial.
"Il faut changer la façon dont on aborde le sujet. La
sexualité ne se résume pas à la contraception. C'est la relation à l'autre, ce
que l'on a envie de vivre l'autre. Il faut aussi parler du plaisir. "
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