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Une femme en été. Laurence Geai : vélo et boulot, ses maîtres-mots

La photo-reporter se repose en Normandie mais reste prête à partir pour une nouvelle mission sur les lignes de front 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Laurence Geai en train de prendre des photos, à Beyrouth, le 19 août 2010. (MAXPPP)

Nom : Geai

Prénom : Laurence

Age : 36 ans

Profession : photo-reporter   

C’est l’été de Laurence et il se résume en deux mots : vélo et boulot. "J’ai eu le coronavirus, au tout début,  je suis immunisée, donc je peux aller où je veux !" Petite victoire, pour cette photographe connue pour ses photos de guerre et ses sejours en Syrie. Laurence est donc en repos de guerrier, en Normandie. "J'ai bossé pendant tout le confinement, je suis sortie faire des photos tous les jours et j’ai eu pas mal de commandes pour Le Monde, Elle, Le Pélerin, l’Obs… Là, c’est vraiment famille, et m’occuper des poules". "Des quoi ?" "Ben des poules, on a des pondeuses chez mes parents, près de Honfleur, comme quand j’étais petite". "J'ai toujours aimé la vie a la campagne. Et puis, je ne suis pas loin, comme ça, si j’ai une commande, je peux y aller direct !". 

 Laurence Geai vit au rythme de son métier, elle est encore a l’âge ou tout la porte vers sa profession … Sa passion de raconter la vie des gens et leurs tourments… "Je fais un métier incertain, je dois être à sa disposition, en tant que freelance. Donc je ne prends jamais de billet d’avion ou de train à l’avance pour mes vacances" "Ah bon ? mais vous payez plein pot alors ?" "Ben oui. Ou alors, je ne pars pas du tout ! Et ça, c’est le mieux qui puisse m’arriver". ça la fait sourire. Cette grande blonde, qui dans une autre vie, fut dans la mode, prend les choses avec philosophie. Step by step. "Cet été, je fais aussi un tour à vélo avec des copines" "Un tour de France ?"  "Heu non, faut pas charrier, un tour dans le Sud-Ouest. Je me suis mise au vélo à Paris, c’est génial en fait" "Oui d’accord, mais entre Paris et les routes qui grimpent…" "Oui oui, mais ça va, on s’y fait très bien. Et puis ; j’ai un vélo électrique hein !". Elle me rassure…

La photographe de guerre qu’elle est, ne va pas pédaler tout l’été. La plage a Collioure, vers Perpignan, est aussi au programme. "En fait, j’ai plein de plans. Je peux changer d’avis aussi, c’est assez fluide. Et cet été, j’ai pas envie de me prendre la tête !". Un été apres coronavirus et confinement… Laurence Geai recharge tranquillement ses batteries, à fond, à l’image de celles de son nouveau meilleur ami : le vélo.          

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