Les réfugiés syriens mal accueillis au Liban
Liban
Le pays a de plus en plus de mal à faire face à
l'afflux de réfugiés syriens. Ils sont actuellement 220 000. Le Liban
n'a pas créé de camps pour les accueillir par peur de rééditer le
précédent des camps palestiniens qui sont devenus permanents sur leur
sol.
Les réfugiés doivent souvent se débrouiller par leurs propres moyens. Et vivent dans un état de pauvreté extrême.
Tunisie
Le pays est toujours sous haute tension. La France y ferme ses écoles demain et samedi. Des manifestants et des policiers s'affrontent dans le ville de Gafsa, dans le sud du pays. A Tunis, un important dispositif de sécurité est déployé après l'assassinat hier de Chokri Bélaid, un leader de l'opposition. L'opposition appelle à la grève générale demain, jour des funérailles de Bélaid. Et la situation pourrait de nouveau s'embraser.
Hier, le Premier ministre a proposé la dissolution de son gouvernement en signe de bonne volonté. Mais Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, a refusé. La tension est encore montée.
Mali
70 millions d'euros, c'est ce qu'a coûté à la France son intervention militaire au Mali, soit quatre semaines d'opération Serval. Le retrait des 4 000 soldats français doit commencer le mois prochain.
La France va également être mise à contribution pour assurer la protection de la mission européenne au Mali. Une mission dont le déploiement s'annonce difficile, comme l'explique Arnaud Danjean, le président de la sous-commission "sécurité et défense" au Parlement européen.
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