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Le premier tour de la présidentielle vu par nos voisins

Revue de presse dans quelques pays européens avec les correspondants de France Info. En Allemagne tout d'abord, un des porte-parole d'Angela Merkel a ainsi répété que la chancelière restait fidèle à son allié Nicolas Sarkozy, explique Pascal Thibault. De son côté, le patron du SPD compte, en cas de victoire de François Hollande, pouvoir exercer un peu d'influence sur la politique de la droite en Allemagne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

En Italie , les résultats de ce premier tour en France sont à
la une de tous les journaux qui résument la situation en quelques mots : "Hollande gagne, Sarkozy ne cède pas, Exploit de Le Pen" fait remarquer Anaïs
Feuga. Il Corriere della Sera écrit que la crise de la dette est en train d'emporter
un à un les gouvernements européens précisant que la France n'échappera à son
destin. Il Giornale, de la famille Berlusconi, titre pour sa part "Election
en France, gifle à l'Europe de Monti"
.

En
Grèce
, ce premier tour fait aussi la une de la presse témoigne Angélique
Kourounis. Le résultat des élections françaises ouvre tous les journaux
télévisés et chacun y trouve son compte, que ces médias soient de droite ou de
gauche. En mettant Marine Le Pen à sa une, le poing levé en signe de victoire,
un journal fait aussi le parallèle avec la montée d'un petit parti néo-nazi
ouvertement raciste et fasciste qui risque d'avoir dix sièges dans le prochain
parlement. Tous les médias soulignent d'ailleurs que la montée de l'extrême
droite en France peut avoir une influence en Grèce et c'est ce qu'ils
craignent.

Avec près de 18 % des voix au premier tour de la
Présidentielle, le Front National de Marine Le Pen a donc enregistré un score
historique. L'extrême droite est très présente dans les scrutins en Europe avec
des partis nationalistes comme en Hongrie, aux Pays Bas, dans les pays
scandinaves ou même en Grèce. Pour Jean-Yves Camus, on ne peut pas parler de
montée de l'extrême droite en Europe.
Spécialiste de l'extrême droite à l'IRIS -
l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques -, il fait remarquer à
Mireille Lemaresquier que "dans un certains nombre de pays touchés par la
crise, ces partis ne percent pas"
. Il donne ainsi l'exemple de l'Espagne qui
a su faire le ménage.

 

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