Inde : campagne pour limiter les excréments dans la rue
En Inde, plus de la moitié des habitants - 600 millions de personnes - n'ont pas de toilettes chez eux et font donc leurs besoins en plein air. Cette pratique pose aujourd'hui un véritable problème de santé publique. Elle accroît les problèmes intestinaux et pollue les nappes phréatiques.
Pour mobiliser sur ce sujet tabou et peu ragoûtant, l'Unicef vient de lancer une campagne vidéo baptisée Take the Poo to the loo (" mets le caca dans les toilettes").
Une application mobile pour recenser les besoins
Ce clip drôle et dérangeant a déjà
été vu un million de fois. Un homme se réveille, il sort dans la rue, et c'est
une énorme crotte qui l'accueille. Partout où il va, des monuments aux transports publics, des colonies d'excréments le poursuivent et
répandent leur odeur nauséabonde. La population, exaspérée, finit par organiser
une fête pour envoyer toutes ces déjections dans un énorme cabinet de
toilettes.
Cette campagne semble efficace. 115.000 personnes ont ainsi signé une pétition demandant
aux autorités indiennes de lutter contre ce fléau. Une application pour
smartphone permet aux utilisateurs d'identifier chaque endroit où ils voient
des gens faire leurs commissions en plein air pour dresser une carte
précise des besoins en toilettes.
Philippines : se blanchir la peau, la mode qui défigure
Partout dans le monde, des femmes et des hommes qui trouvent
leur peau trop foncée utilisent des crèmes blanchissantes pour éclaircir leur
teint. Ces produits souvent très toxiques contiennent des produits interdits en
cosmétique, comme le mercure, des dérivés du benzène ou des corticoïdes.
Aux Philippines, ces crèmes connaissent un grand succès malgré les dangers pour la santé. Les médecins
sont souvent confrontés à des patients victimes de ces crèmes et dont la peau
est endommagée, comme brûlée.
En se blanchissant la peau, les femmes espèrent ainsi atteindre un certain statut social.
Géorgie : la plus vieille mine d'or du monde menacée
La mine a été découverte il y a dix ans à Sakdrissi, à 50 km de la capitale Tbilissi. Le site a aussitôt
été classé comme la plus vieille mine d'or au monde. Mais depuis quelques
années, la pression économique s'accentue pour en faire un lieu
à nouveau exploitable.
Une exploitation risquerait de détruire le site
archéologique. Le gouvernement tente de convaincre le propriétaire RMG d'adapter ses méthodes d'extraction
de l'or et de se servir du site comme lieu touristique, et de projets
scientifiques. Mais RMG ne l'entend pas ainsi.
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