Double attentat en Turquie : la Syrie clairement pointée du doigt

C'est leur identité alévie, proche de la
minorité alaouite au pouvoir à Damas, et leur engagement à défendre, au moins
verbalement, la forteresse de Bachar el Assad, qui fait de ces suspects des alliés
objectifs du régime baasiste, à défaut d'être ses véritables complices.

Cinq des neuf hommes arrêtés sont membres du DHKP-C, le
Front-Parti de Libération du Peuple Révolutionnaire, une organisation d'extrême
gauche alévie qui a récemment attaqué l'Ambassade des Etats-Unis à Ankara. Les quatre autres appartiennent au THKP-C, ou Front-Parti de Libération du
Peuple Turc. Il s'agit d'un groupuscule plus local et quasiment
inconnu, mais impliqué semble-t-il dans des actions en territoire syrien au
côté de l'Armée loyaliste. Leur participation aux attentats de samedi reste
à prouver : elle aurait consisté à faire entrer les véhicules piégés en Turquie
et à les faire exploser. Mais le 'scénario catastrophe' avancé par le chef du
gouvernement turc est bien celui d'une fracture confessionnelle qui
s'installerait à son tour en Turquie, reproduisant le schéma de la guerre civile
syrienne.

Corée du Nord : des ONG occidentales accompagnent l'émergence d'entreprises privées

La Corée du Nord, ce pays considéré comme le plus fermé au
monde, possède une économie de type collectiviste et dirigiste. Le régime
stalinien reste vent debout contre toute réforme économique. Pourtant, depuis
quelques années, de rares ONG réalisent un travail exceptionnel : elles
organisent des formations en économie de marché à Pyongyang, à l'intention de
jeunes cadres nord-coréens.

Afrique du Sud : l'optimisme au Forum économique mondial sur l'Afrique

Grâce, notamment, à l'envol des cours des matières premières
et de la ruée vers ses terres agricoles, l'Afrique a été relativement épargnée
par la crise économique mondiale. Malgré d'importantes disparités entre les
pays, le continent dans son ensemble a affiché des taux de croissance
supérieurs à 5% sur la dernière décennie. Lors du forum économique mondial sur
l'Afrique qui s'est tenu jeudi et vendredi dernier dans la ville du Cap, en
Afrique du Sud, l'ambiance était donc à l'optimisme prudent : il faut encore
que les pays africains tirent partie de la croissance pour faire baisser la
pauvreté sur le continent.