Crevettes de Thaïlande : le goût de l'esclavage
La chaîne de supermarchés Carrefour , numéro deux de la grande distribution dans le monde, a cessé d'acheter ses crevettes auprès du premier exportateur thaïlandais de produits de la mer. L’américain Wall Mart et le britannique Tesco, étudient eux aussi la possibilité de mesures de rétorsion.
Depuis plusieurs années, les autorités thaïlandaises disent vouloir se battre contre ce trafic humain : 90% du personnel sur les chalutiers thaïlandais est Birman. Une main d’œuvre immigrée qui est le plus souvent acheminée par des réseaux de trafic humain. Un département spécial de la police a été mis en place. Des réunions au plus haut niveau se tiennent chaque mois pour examiner les progrès. Mais ce déploiement d’efforts est surtout un habillage pour essayer d’apaiser les critiques de la communauté internationale.
Après le feu, l'eau : la double peine des sinistrés de Valparaiso
Il y a deux mois tout juste un gigantesque incendie détruisait une partie du port chilien de Valparaiso, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Le bilan : 900 hectares partis en fumée, 15 morts et 12.000 habitants relogés en urgence dans des abris de fortune.
Aujourd'hui, la ville est noyée sous les pluies de l'hiver austral et les logements d'urgence construits à la hâte ne résistent pas. Infiltrations, inondations, toitures qui volent … Les sinistrés de Valparaiso vivent une nouvelle catastrophe. Les 1.400 abris d’urgence que le gouvernement leur a fournis s’avèrent fragiles face à l’hiver rude qui commence. Plus dangereux encore, beaucoup de familles se sont installées là où elles vivaient avant, à flanc de coteaux, dans des ravins sujets aux glissements de terrain et aux coulées de boue.
Du gaz de schiste en Algérie ?
L'Algérie voudrait exploiter le pétrole et les gaz de schiste. Le président Abdelaziz Bouteflika a donné son feu vert en mai 2014 et le groupe pétrolier public Sonatrach a déjà réalisé un forage expérimental. Mais la fracturation hydraulique, technique qui permet d'extraire les hydrocarbures, est loin, très loin de faire l'unanimité.
A Alger, Adrar, Ouargla, Laghouat... chaque semaine, un peu partout dans le pays, des manifestations ont lieu contre ce type d'exploitation. Ils ne sont que quelques poignées dans les manifestations mais le message a beaucoup de succès sur les réseaux sociaux. L’inquiétude que tout le monde partage, c’est la question des risques pour l’environnement. Le gouvernement, lui, fait la sourde oreille. Interrogé lors de la visite de Laurent Fabius en Algérie, le ministre des Affaires étrangères algérien, estime qu’il n’y a aucun problème.
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