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Mireille Lemaresquier : "La radio, dans le service public, c'est de la pédagogie"

Chef du service monde de France Info, ancienne correspondante de Radio France à Genève, puis à Madrid, Mireille Lemaresquier s'en va vers d'autres horizons.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Si Mireille Lemaresquier a choisi la radio c'est parce
que "vous parlez à quelqu'un. Vous avez du temps, vous pouvez expliquer,
vous êtes proches de quelqu'un. La radio, dans un service public, c'est de la
pédagogie. Vous allez amener quelqu'un sur un dossier qu'il ne connaît pas.
"

Elle n'a pas opté pour la télévision car elle est frustrante : "Vous n'avez pas de temps, vous êtes sur un support visuel et vous faîtes
moins d'effort.
" Quant à la presse écrite, "on ne peut pas parler. "

En 1987, France Info est créé. Cela a changé la vie des
correspondants à l'étranger. "On avait une place énorme sur l'antenne. A
cette époque Radio France annonçait qu'elle créait la première chaîne d'information
continue, et la BBC est venue nous voir pour nous féliciter car elle rêvait de
le faire.
"

Les sommets diplomatiques

Durant sa carrière, Mireille Lemaresquier a suivi plus de 40 sommets européens. "L'Europe me passionne. C'est beaucoup d'enthousiasme, mais aussi beaucoup de déception."

Assister à un sommet n'est pas de tout repos. "Il vaut mieux être en forme car vous passez des nuits à attendre, mais tous vos confrères sont là et cela vous permet de savoir ce qu'il se passe dans tous les pays. Après plusieurs sommets, vous savez décrypter ce qui se dit. "

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