Saut Hermès : le transport équestre au Grand Palais
Les meilleurs
cavaliers du monde et leurs chevaux se rassemblent ce week-end sous la nef du
Grand Palais, transformée pour l'occasion en une gigantesque carrière. Créé en
1900 le Grand Palais n'avait plus accueilli de compétition équestre depuis
- Pour cette 5ème édition du Saut Hermès, cheval et sport ont
trouvé une place de choix au cœur de la capitale. Sous l'immense verrière, des
odeurs de terre se mêlent à celle du cuir. Les meilleurs cavaliers
du monde se sont donnés rendez-vous ici pour participer aux neuf épreuves du
concours de saut d'obstacles international. Et pour un tel événement, les
places sont évidemment limitées : " Le Grand Palais ne peut pas
accueillir plus de 4000 spectateurs par jour. Les amateurs de cheval savent
qu'il faut avoir vu cela au moins une fois dans sa vie ; les places
s'offrent même comme cadeau de Noël ! " affirme Pascal Renauldon,
rédacteur en chef de la revue Equestrio.
Le Saut Hermès ? Les amateurs savent qu'il faut l'avoir vu au moins uen fois dans sa vie ! (Pascal Renauldon)
D'ailleurs,
les amateurs sont de plus en plus nombreux à en croire le nombre de cavaliers
qui a doublé en dix ans. L'équitation est même l'une des rares disciplines
mixtes aux Jeux Olympiques (d'ailleurs, trois-quarts des licenciés sont des
femmes). Ainsi, si l'équitation tient historiquement un rôle militaire et
utilitaire, elle est désormais bien démocratisée selon Olivier Simon,
responsable équitation à l'UCPA : " Le cheval a su trouver une
nouvelle place au sein de la société : plus d'un million et demi de
personnes montent à cheval régulièrement en France. "
Quant aux
compétitions, il faut savoir qu'elles sont ouvertes aux 700 000 adhérents de la
Fédération française d'équitation, comme l'explique Olivier Simon :
" La progression est organisée en galops qui vont de 1 à 9. Le Galop 7
permet l'accès à la compétition après environ 5 ou 6 années de pratique
régulière ".
Au-delà des
compétitions et à des kilomètres de Paris, le tourisme équestre attire de plus en plus de cavaliers, ainsi la Mongolie demeure la destination
mythique . " C'est le
dernier pays où il y a des peuples cavaliers : ils naissent, vivent,
travaillent et meurent avec leurs chevaux " explique Sabine Grateloup, fondatrice de Rando cheval.
"La Mongolie représente un fantasme de liberté à cheval pour tout cavalier" (Sabine Grateloup)
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