La solidarité en mer, en France et au Bangladesh
On compte chaque année de nombreux accidents en mer, ou des plaisanciers en difficulté. C’est pourquoi des sociétés de sauvetage en mer doivent restent sur le qui-vive. La SNSM, Société Nationale des Sauveteurs en Mer, est un acteur essentiel pour la sécurité des baigneurs mais aussi des plaisanciers. Chaque année ces sauveteurs secourent près de 8.000 personnes. Mais c'est une association dont l'activité dépend des 72.000 donateurs réguliers, c’est peu, comparé aux 350.000 bateaux qui sont en état de naviguer sur les côtes françaises.
Yves Marre qui, il y a 20 ans a navigué depuis Paris jusqu’au Bangladesh, avec sa péniche, une folie qui s’est terminée par un belle histoire, puisque arrivé sur place, il l’a transformée en navire hôpital et y a soigné jusqu’à aujourd’hui, un million de personnes le long du fleuve Bramapoutre. Mais aujourd’hui, il veut protéger les pécheurs bangladeshis.
Car le Bangladesh un des pays les plus menacés par les changements climatiques. En 2011 ce sont 16.000 pêcheurs qui se sont retrouvés à l’eau dont 1.000 ont trouvé la mort. Pourtant la mer est une ressource majeure pour les Bangladeshis : on compte plus d’un million de bateaux, ce qui en fait une des flottes les plus importantes du monde ! C’est pourquoi Yves Marre et son association "Watever", associés aux autorités locales, ont créé la MSRS (Maritime Security & Rescue Society).
Mais Yves Marre ne s’arrête pas là, et avec le célèbre architecte naval Marc van Peteghem président de Watever, connu pour ses bateaux qui ont gagné la course de l’América, il remplace le bois des bateaux traditionnels du Bangladesh par de la résine et de la fibre de jute, produite localement. Et ce chantier local dirigé par Yves Marre est un succès, et il a reçu le soutien de l'académicien Erik Orsenna.
L’insolite et incroyable traversée du pacifique de José (Salvador) Alvarenga
C'est l’histoire d’un marin, nommé José (Salvador) Alvarenga qui a été secouru en janvier de cette année, après avoir dérivé dans sa barque de pêche pendant 13 mois dans le Pacifique. Il a survécu en mangeant des oiseaux, des poissons et en buvant du sang de tortue ainsi que son urine. Son équipier serait décédé au cours des premiers mois de son odyssée. Une aventure incroyable mais plausible selon l’université d’Hawaï qui a reconstitué son trajet. Et sans surprise, on dit qu’il souffre maintenant de phobie de la mer.
Rédaction avec la contribution de Basile Mulciba.
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