Cet article date de plus de neuf ans.

Le machinisme agricole made in France tourne à plein régime

Le salon de l’agriculture bat son plein Porte de Versailles à Paris. L’occasion de nous pencher sur ces métiers qui fonctionnent bien au sein de la France agricole, première puissance agricole d'Europe.
Article rédigé par Lise Jolly
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Salon de l'agriculture 2015 ©)

Un secteur se taille la part du lion : le machinisme agricole. Tracteurs et moissonneuses batteuses, certes, mais aussi désormais la  géolocalisation avec le GPS, les drones qui surveillent les champs, la traçabilité informatique des cultures.

Nous savons produire haut de gamme, à haute valeur ajoutée technologique, notamment grâce à nos petites start-up, ces jeunes-pousses qui équipent les engins en informatique.

 

Que représente en chiffres le machisme agricole ?

 

Au niveau européen, c’est un marché d’environ 40 milliards d'euros. Après une embellie ces deux dernières années avec l’envolée du prix des céréales qui avaient redonné confiance, le marché du tracteur est reparti un peu à la baisse.

L'hexagone est troisième au palmarès des constructeurs, derrière l'Allemagne et l'Italie, mais reste "LA" zone d'implantation pour les japonais, américains et même allemands.

 

Le doit-on au savoir-faire français ?

 

La France est le pays où l'on vient produire les machines capables de répondre à la forte demande des pays émergents.

Le groupe AGCO et ses célèbres Massey-Ferguson a investi l’an dernier 15 millions d'euros dans une deuxième usine à Beauvais en Picardie. Il faut dire que la région soutient les programmes d'amélioration de l'efficacité énergétique des tracteurs.

Autre exemple : le japonais KUBOTA ouvrira en avril une usine à Bierne, à côté de Dunkerque, dans le Nord, pour produire 3000 tracteurs par an avec 140 emplois à la clef d’ici 2017 (investissement : 80 millions d’euros) ; sans compter avec le groupe allemand CLAAS qui, lui est installé près du Mans dans la Sarthe.

 

En termes d’emplois, les candidats répondent-ils à l'appel ?

 

Non. Le secteur peine à recruter. Défaut d'image et faute de main d’œuvre adaptée.

Ces emplois, outre les mécaniciens, ce sont de plus en plus des développeurs dans la R&D, des commerciaux… chaque année, le secteur manque de 6 à 7000 personnes.

Tous ces métiers sont à découvrir au SIMA, le Salon International du Machinisme Agricole qui se tient en ce moment au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.