L'Iran et les 114 Airbus
En Iran, tout est à gagner pour les grands groupes internationaux dans de nombreux secteurs : automobile, santé, biens de grande consommation, énergie et... les transports.
Jusqu’à présent frappé d’embargo, l’Iran ne pouvait investir, développer ses relations avec la communauté internationale mais la levée des sanctions commerciales effective depuis une semaine change radicalement la donne.
Le transport aérien, c'est tout un symbole : c'est l'ouverture sur le monde, 35 ans après la révolution islamique
Connaît-on précisément le contenu de la commande ?
AIRBUS préfère rester prudent, d'autant que Boeing est aussi sur les rangs.
Mais on parle de 114 appareils et peut-être 8 très gros porteurs A380 (qui peut embarquer entre 500 et 700 passagers).
Cela serait un premier gros débouché pour ce modèle qu'Airbus a du mal à vendre.
Téhéran va donner la priorité au développement de la compagnie publique Iranair tout en soutenant l’émergence de compagnies privées… à terme, dans les dix ans, ce sont pas moins de 500 avions dont le pays aura besoin.
Symbole, aussi, sur le plan politique
Aux côtés d'Airbus, il y a un grand gagnant dans cette affaire : François Hollande qui entame une semaine folle en tant que VRP.
Le président de la République va jouer pleinement son rôle de représentant et de commercial. Et ce n'est pas trivial car c'est aussi le rôle du président.
Les Airbus avec l'Iran après les Rafale et l'Inde où le chef de l'Etat est actuellement en visite officielle... une présence sur le terrain commercial.
De quoi faire oublier la petite baisse de régime sur le terrain de la politique intérieure.
Après tout, le Rafale et les Airbus, ce sont des dizaines de milliers d'emplois. Du concret.
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