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Zaz : "Pourquoi, en France, c’est mal de gagner de l’argent ?"

La chanteuse Zaz a connu le succès avec la chanson Je veux. Le single a été tube de l'été 2010 sur TF1 et l'a propulsée sur le devant de la scène. 

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Zaz (FRANZ CHAVAROCHE-  NICE MATIN / MAXPPP)

Le premier album éponyme de Zaz a été disque d’or, de platine, puis de diamant. L'opus a également été en tête des ventes en Allemagne ou en Pologne. Depuis, en sept ans, elle a vendu quatre millions d’albums. Elle est connue dans le monde entier : Russie, Turquie, Angleterre, Grèce, Amérique latine, Chine... Zaz organise cette année son propre festival, Crussol festival, les 8 et 9 juillet, dans une petite ville de l’Ardèche située juste à côté de Valence. Au programme : Mickey 3D, Yuri Bueanventura et Zaz bien sûr. Ce ne sera pas seulement un festival de musique puisqu'il y aura aussi des rencontres autour de l’éducation, des cours de théâtre ou des produits locaux. On y trouvera également des ateliers avec des thèmes précis : Comment être bien dans ses baskets ? ou S’offrir une qualité de relations avec la communication non violente, par exemple. "J’improvise toujours", explique la chanteuse.

La chanteuse essuie deux polémiques

Début 2015, l’Obs écrivait : "La chanteuse Zaz a reçu 40 000 euros pour trente minutes d'un concert privé donné devant des employés de la société d'assurance Allianz." Ce qui a certainement dérangé, c'est que Zaz disait dans sa première chanson qu'elle n'accordait pas d'importance à l'argent mais la polémique l'interpelle. "Pourquoi en France c’est mal de gagner de l’argent ? […] Si je peux chanter et gagner de l’argent, après je peux financer des festivals et créer des lieux. Je m’amuse, il faut bien de la thune pour faire ça" justifie-t-elle. Les gains générés lors des concerts par la vente de ses produits dérivés, comme les tee-shirts, les mugs ou les affiches par exemple, sont d'ailleurs reversés à des associations. 

Pendant la promotion de son troisième album, Paris, produit notamment par Quincy Jones, Zaz a essuyé une nouvelle polémique en déclarant qu’à Paris, sous l’Occupation, il y avait une forme de légèreté. "Je suis maladroite parfois dans mes propos", se défend la chanteuse. "J’ai fait un communiqué parce que ça allait loin. Il y a même un historien qui a pris ma défense en déclarant qu'à cette époque les gens avaient effectivement besoin de sortir, de vivre et d’être dans la vie."

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