Olivier de Kersauson : "Je ne pratique pas la colère"
Son dernier livre, Le Monde comme il me parle , paru aux éditions du Cherche midi est un long monologue, dont il dit : "C'est un peu le discours que je pourrais avoir avec mon fils, si on avait du temps à passer ensemble, ou avec un ami, si j'en avais un suffisamment patient pour m'écouter (...) mes amis sont tous pris par autre chose que aller rien foutre ensemble. "
Le livre commence en 1944, date à laquelle il est né. Selon lui, c'est un autre monde qu'il trouve plus proche de la Révolution française que de l'an 2000. Il y raconte sa détestation de l'école, qui surprend quand on connaît son érudition. Ce serait du collège que viendrait son aversion pour le groupe.
De la crise, il écrit : "Depuis la 2e Guerre mondiale, on a réussi à faire croire à tout le monde que le mec important, c'était le banquier, alors même que l'on s'aperçoit aujourd'hui que ce sont des danseurs et des voyous."
Olivier de Kersauson regrette d’avoir été parfois injuste par vanité, par égoïsme, par mépris. "On n’a pas toujours sur l’instant le sens de ce qui pourrait être perfectible à des moments que l’on vit. Je prétends essayer de m’appliquer à ce que les choses soient meilleures. "
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