Laurent Baffie : "J'adore les mots et je crois que les mots m'adorent"
Laurent Baffie anime une nouvelle émission sur Première :
17e sans ascenseur . Il a repris le concept du fameux "dîner d'Ardisson",
qui était présenté la saison dernière par Guillaume Durand.
Pendant l'émission les invités ne font pas que dîner, ils boivent aussi et pas
qu'un peu. D'où ce tweet de Garriberts, alias Isabelle Roberts et Raphael
Garrigos, les deux journalistes télé de Libération : "c'est bien le
concept de 17 sans ascenseur de filmer de la viande saoule ".
"Ce n'est pas autant aviné que les gens peuvent le penser ", explique Laurent Baffie. "Il y a des gens qui ne boivent pas, mais c'est vrai que je donne la consigne de bien servir les verres. Ce que j'ai envie de faire c'est qu'on oublie un peu les caméras et que l'on soit comme à la maison ".
Laurent Baffie vient de sortir un livre : Le dictionnaire de
Laurent Baffie aux éditions Kéro. "J'adore les mots et je crois que les mots m'adorent. Faire un dico c'était un rêve et aujourd'hui c'est une réalité ".
En 2003, il a réalisé un film, Les clefs de bagnole , qui a
fait seulement 200.000 entrées. Laurent Baffie n'a pas trouvé de
producteur, et c'est assez rare pour être signalé : il a financé une partie du
film avec son argent. D'où des dettes énormes qu'il a mis plusieurs années à
rembourser. Mais pourquoi ne pas faire comme les autres cinéastes : attendre de
trouver un producteur qui lui va prendre les risques ? "Je fais des films d'auteur qui ne sont pas formatables et qui peuvent être formidables. Je suis libre et je ne veux pas qu'on me casse les couilles. "
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