Jean-Marie Bigard : "Les femmes apprécient ma féminité"
On a l'image d'un humour de garçons de bain, voire de charretier. Or quand Jean-Marie Bigard remplit le Stade de France en 2004, il y a 52.000 spectateurs, dont – surprise ! – une grande majorité de femmes. Il faut aussi noter qu'il y a une grande différence entre le Bigard public et le Bigard privé. Il a raconté plusieurs fois qu'il a délibérément choisi le créneau du "gros rire vulgaire" parce que personne ne voulait l'occuper.
De la même façon, le comique reconnaît une erreur capitale : avoir soutenu Nicolas Sarkozy à la présidentielle en 2007. Conséquence, certains de ses spectacles dans des villes tenues par la gauche ont été annulés. C'est plutôt que d'une année sur l'autre, les subventions qui tombaient et qui finançait le spectacle se sont évaporées. La gauche entretenait, selon lui, un drôle de rapport avec les artistes.
"Arrangements" avec les impôts
Charles Aznavour avait raconté sur France Info les arrangements avec les politiques pour éventuellement arrondir ses problèmes fiscaux, mais sans donner de noms. Jean-Marie Bigard va plus loin : il lâche un nom. "Charasse était plutôt assez sympa avec les artistes. Il disait, si vous avez un problème d'impôt : 'Vous pouvez jouer au truc socialiste ?' Et puis il prenait la feuille et la déchirait. C'est très connu, cela n'existe plus maintenant ", raconte l'humoriste.
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