Jean-François Stévenin : "Je perds toujours tout"
L'épisode sera diffusé ce samedi 15 février sur France 3 à 20h50. Une histoire de morts suspectes, et d'héritage trouble, dans le milieu du vin jaune, spécialité du Jura.
"Je suis né là-bas et donc j'ai de fortes attaches sur le moyen Jura. Ce qui m'a plu c'est que la productrice m'a dit qu'elle avait fait écrire un rôle pour moi. C'était ciselé pour moi, mais cela ne me ressemble pas du tout. "
Le théâtre
Jean-François Stévenin n'a fait que très peu de théâtre, et n'est pas spécialement demandeur. "J'ai deux assez mauvaises expériences. La pièce de Pinter était catastrophique, c'était un cauchemar éveillé, la pièce, le metteur en scène, tout. Cela arrive. En 1980, j'avais fait une pièce de Jacques Lassalle écrite par lui. Très inquiet comme metteur en scène, là il était aussi auteur. Je me suis raccroché à Philippe Garrel, en me disant que s'il partait moi aussi. C'est l'impression d'un cauchemar : je suis sur scène personne ne me dit rien et je ne sais pas ce que je fais là. "
Des rencontres
Sa carrière est le résultat de nombreuses rencontres. Un jour, il est allé voir Hendrix à l'Olympia et cette soirée a changé sa vie. "C'était ma première fois à l'Olympia. Dans la queue je rencontre Elisabeth Rappeneau qui était déjà une script très connue et d'un seul coup Hendrix sur scène. Je suis devenu à moitié fou, je n'avais jamais entendu cela. Je suis resté électrisé pendant quatre jours. De son côté, Elisabeath Rappeneau a parlé avec Alain Cavalier qui cherchait un stagiaire de choc pour ne pas payer un second. Je l'ai vu et lui ait dit que je n'avais pas du tout le profil et il m'a dit : on va quand même essayer. Hop, c'était parti. "
La famille
Jean-François Stévenin est très famille. Il a tourné avec sa femme et ses quatre enfants sont comédiens. Pourtant, il aurait voulu qu'ils aient un vrai métier. "On a l'impression que tout le monde se connaît et que c'est un copinage terrible. Moi, je n'ai jamais donné un coup de fil pour les enfants. Cela s'est trouvé comme cela, c'est dans les gènes. "
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