Gilles Bouleau : "Journaliste, c'est un métier, un savoir-faire"
Gilles Bouleau n'aime pas les micros tendus et à fait en sorte que soient utilisés en majorité des micros-cravates. "Ce qu’il faut sur TF1, c'est une image propre, lisible. Il ne faut pas du tout qu'il y ait la glace Miko avec marqué TF1. C'est ce qui nous distingue. La nature nous a dotés d'un micro-cravate, et cela permet d'être dans la gestuelle naturelle avec deux bras ."
Chaque soir, quand il rentre chez lui après le 20h, il regarde son propre journal. C'est ce que tout le monde devrait faire, mais ce n'est vraiment pas facile de se regarder. Très peu supportent. "J'essaie de le regarder comme un téléspectateur. Je suis très autocritique et cela se finit avec un bouillon de poule parce que je me trouve très imparfait et le journal imparfait ."
Les mots interdits
Quand il était sur LCI, Gilles Bouleau s'amusait à repérer les clichés journalistiques. Aujourd'hui, sa marotte est le mot "véritable". "II y a un mot qui est interdit c'est véritable. A part le crime, rien n'est véritable. Quand je donnais des cours, des étudiants disaient "véritable boucherie sanglante". Une boucherie est une métaphore inacceptable, sanglante, on le voit bien et véritable cela se distingue de la fausse boucherie sanglante. Il y en a plein comme cela ."
Le métier de journaliste
Gilles Bouleau a déclaré un jour que journaliste n'était pas un métier de grandes personnes. "C'est la prolongation à l'âge adulte des passions d'enfants, comprendre, comprendre, comprendre. Enfant, je ne comprenais rien et j'avais envie de comprendre. Journaliste, c'est un métier, un savoir-faire, mais c'est la prolongation d'une curiosité naturelle ."
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