Bernard-Henri Lévy : "Je ne suis pas un pavlovien de l'engagement"
C'est son histoire de l'art, pour laquelle il a monté une
exposition à la fondation Maeght. Dans son livre, sa note d'intention fait 47
pages. BHL a avant tout une culture littéraire et il fait remonter l'histoire
de l'art, non pas à la grotte de Lascaux, mais à Pline l'Ancien.
"Ce que je fait c'est le début de l'histoire de l'art.
Ce que les gens ne savent pas tous, c'est que la naissance de la peinture est un
geste d'amour. C'est qui voit son mec partir et qui le retient en dessinant son
ombre. Cette légende date de Pline l'Ancien, donc des origines de la peinture. "
Son engagement
Contrairement à ce que certains auraient pu penser, Bernard-Henri
Lévy n'est pas parti en Turquie. "Je ne suis pas un professionnel de l'engagement.
Un écrivain c'est d'abord quelqu'un qui écrit des livres et qui parfois quand l'intolérable
est là se bouge et va voir. Je ne suis pas un pavlovien de l'engagement. "
Tous les présidents de la Ve République, ou presque, ont reçu (consulté ?) Bernard-Henri
Lévy. François Hollande ne fait pas exception. "Personne ne me
consulte. Est-ce qu'il m'arrive de voir François Hollande ? Oui. Est-ce qu'il
m'est arrivé de m'entretenir avec lui, à sa demande, de la Syrie ou du Mali ?
Oui. Est-ce que je pense que ce qu'il a fait au Mali est bien ? C'est
grand. Est-ce que je pense que ce qu'il fait en Syrie est bien ? C'est un
peu moins mal que les Américains, mais ce n'est pas assez. "
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.