Tout est politique. Violences pendant la manifestation du 1er-Mai : "Le ministre de l’Intérieur est dans une situation très difficile", dénonce Olivier Dartigolles
Les invités de Tout est politiques ont débattu des débordements qui ont eu lieu en marge du défilé du 1er-Mai à Paris.
Des heurts ont éclaté mardi 1er mai à Paris en marge du traditionnel défilé syndical. Le cortège a été très rapidement bloqué par la présence de quelques "1 200 black blocs" recensés par la préfecture de police. Ces individus cagoulés ont dégradé des commerces, une concession automobile et un restaurant McDonald's, autour de la gare d'Austerlitz.
L'extrait :
franceinfo : De quel côté êtes-vous ? De celui des black-blocs ou de celui de la police ?
Olivier Dartigolles : De celles et ceux qui sont très en colère car si on voudrait salir le mouvement social et les luttes, on ne s’y prendrait pas autrement. Ces gens sont totalement identifiés. Ils pourrissent des rassemblements totalement pacifistes et qui sont sur des revendications sociales. Nos services d’ordre ont des difficultés avec ces groupes qui sont des professionnels de la violence et du chaos. Pourquoi n’ont-ils pas été empêchés d’infiltrer le cortège ? […] Il faut une commission parlementaire pour savoir ce qu’il s’est passé aujourd’hui [mardi 1er mai] à Paris et que les responsabilités soient déterminées. Le ministre de l’Intérieur est dans une situation très difficile après ce qu’il s’est passé.
Les invités :
Jordan BARDELLA, porte-parole du FN, Conseiller régional d'Île-de-France
Mathilde PANOT, députée la France Insoumise du Val de Marne
Olivier DARTIGOLLES, porte-parole national du Parti communiste français (PCF)
Bruno CAUTRES, politologue
Florence BERTHOUT, maire du 5ème arrondissement de Paris et présidente du groupe LR et Indépendants
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