Les derniers arbitrages ont été rendus, vendredi 2 mars, sur la réforme de l'assurance chômage. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud a dévoilé certains détails dans Le Parisien, précisant que le gouvernement n'allait pas recourir aux ordonnances. Le projet de loi, qui sera présenté en avril, reprend les grandes lignes de l'accord conclu le 22 février entre les syndicats et le patronat.L'extraitEmmanuel Macron est-il en train d'accélérer ? L'idée est-elle d'aller vite pour déminer un peu les choses, notamment sur la réforme de la SNCF et ses ordonnances ? La réponse de Céline Calvez, députée La République en marche des Hauts-de-Seine. Céline Calvez : Non, ce n'est pas "on va vite". C'est plutôt le "en même temps". Quand on parle de l'assurance-chômage, c'est lié à la réforme de la formation professionnelle parce que, pourquoi on fait l'assurance-chômage ? C'est pour permettre à ce qu'on puisse se former tout au long de la vie. Si on décorrèle complètement ça des discussions qui ont lieu sur la formation professionnelle et l'apprentissage, on pourrait justement ne pas être dans le bon tempo. Si les Français nous ont élus, c'est aussi parce qu'ils veulent voir changer les choses (...) C'est vraiment à relier par rapport à ce qui a déjà été fait, annoncé, sur l'apprentissage, sur la voie professionnelle scolaire, ce qui va être fait sur la formation professionnelle. Ce sont les mêmes partenaires à chaque fois.Les invitésCéline Calvez, députée La République en marche des Hauts-de-SeineJacques Myard, maire Les Républicains de Maisons-Laffitte (Yvelines), ancien député et auteur du livre Marabout à l’Élysée (éd. L'Harmattan)Aymeric Merlaud, conseiller régional Front national des Pays de la LoireWilly Bourgeois, conseiller régional socialiste de Bourgogne-Franche-Comté, délégué à l'économie numérique