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Tout est politique. "Il y a de plus en plus une arrogance du pouvoir", estime Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, était l'invité de Jean-François Achilli dans l'émission "Tout est politique", lundi soir.

Article rédigé par franceinfo, Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, invité de "Tout est politique", lundi 11 septembre. (FRANCEINFO)

Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste français, sera aux côtés des manifestants et des grévistes contre la réforme du Code du travail, mardi 12 septembre. Invité de Tout est politique, sur franceinfo, lundi, il est revenu sur les propos d'Emmanuel Macron sur "les fainéants" et le passage en force des ordonnances réformant le Code du travail.

Les "fainéants" : une "vieille ficelle" politique

Le 8 septembre, à Athènes, Emmanuel Macron a prévenu qu'il ne céderait rien, "ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes", en faisant référence aux opposants à sa réforme du Code du travail. Revenant sur ces propos, Pierre Laurent déplore l'utilisation d'une "vieille ficelle" dont le but est, selon lui, "d'essayer d'impressionner ceux qui vont manifester". Selon le secrétaire national du Parti communiste français "il y a de plus en plus une arrogance du pouvoir". 

"Des arguments sérieux" contre la réforme du Code du travail

Pierre Laurent a rappelé que "des propositions sont sur la table pour un autre Code du travail", et que son parti oppose "des arguments sérieux aux ordonnances", après que Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a appelé à "un débat de fond et pas un débat de posture", lundi, dans "Le Grand Rendez-vous" Europe 1/Les Echos/CNews, à la veille de la manifestation contre la réforme du Code du travail.

SNCF : "investir" et non "rogner sur les acquis" 

La SNCF sera en première ligne lors de la mobilisation contre la réforme du Code du travail mardi : la CGT-cheminots et SUD-rail, premier et troisième syndicats de la compagnie ferroviaire, appellent à la grève contre la réforme qui va selon eux fragiliser les droits des salariés et faciliter les restructurations. "Il faudrait, en Europe et dans le monde, investir dans le ferroviaire comme jamais !, martèle Pierre Laurent. Au lieu de faire ça, les dirigeants passent leur temps à essayer de rogner sur les acquis."

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