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No kids : choisir de ne pas avoir d'enfants

Engagement écologique, infertilité, difficulté pour rencontrer l'âme sœur, envie de s'épanouir soi-même,pas d'attrait pour une vie de famille telle qu'on nous la décrit...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (© MJW Fédition)

Interview d'Edith Vallée, psychologue et auteure du livre : "Pas d'enfant pour Athéna (MJW Fédition).

Une étude de l'INED publiée en février explique que 6,3% des hommes et 4,3% des femmes ne font pas d'enfant, volontairement. Soit 5% des Français. Ces chiffres n'ont pas bougé depuis 10 ans, peut-être parce que la politique familiale, tout en étant insuffisante, demeure importante en France.

Parmi ceux qui ne font pas d'enfant, on sait que l'on rencontre plus de femmes fortement diplômées. Et chez les hommes, on constate au contraire, moins de diplômes.

Les femmes qui tournent le dos à la maternité se sont déployées dans bien des voies différentes.

Il y a huit ans, on voyait surtout les femmes d'action, dites business women et des femmes en rupture avec la chaîne des générations avant elles.

Or, maintenant, on observe que les No Kids suivent exactement les mêmes cheminements vers le bonheur que tout le monde, poussées comme tout un chacun, par deux désirs : la quête du paradis perdu et la jouissance dans l'action.

Celles en route pour leur paradis veulent ne faire qu'un avec ce qu'elles aiment (les grandes amoureuses, des femmes en communion avec la nature, ou encore celles se passionnent pour une recherche, spirituelle ou autre).

Les autres No kids , se réalisent dans l'action et certaines voient dans leur refus d'enfant, l'effet d'un engagement contre la violence du monde.

Les No Kids ne placent pas leur paradis dans un enfant. Elles habitent leur propre paradis ; elles n'introduisent pas plus de vie dans monde grâce à un enfant, elles goûtent les fruits de leur action dans le monde. 

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