Les voix de Meta et de Tony Bennett
Percussionniste
et chanteur, Meta fait son chemin sur la scène jazz française depuis près de
vingt ans. Son
troisième album "The sweetness of a saffron wind" vient nous
rappeler l'univers très original de ce musicien qui s'est épanoui sous le
regard bienveillant du contrebassite François Moutin. Chez
le compositeur Meta, le jazz n'est qu'un élément d'un large puzzle musical où s'entrecroisent folk, pop, sonorités africaines ou brésiliennes. Chez
le chanteur Meta, l'anglais bat parfois en retraite devant des onomatopées qui
forment un langage imaginaire. Meta qui avoue son admiration pour Al Jarreau et
Bobby Mc Ferrin, a retenu les leçons de ces prestigieux aînés. Le chant est d'ailleurs
chez lui indissociable du rythme.
C'est un
enregistrement qui a plus de cinquante ans et à l'exception d'un titre, il était resté
inédit jusqu'à aujourd'hui. Le 28 août 1962, deux monuments du jazz, le
chanteur Tony Bennett et le pianiste Dave Brubeck, se sont retrouvés sur la
scène du Sylvan Theater de Washington à l'occasion d'un séminaire musical sous
l'égide de la Maison Blanche. Cet enregistrement "The White House
sessions live 1962 ", que l'on croyait perdu, a finalement été exhumé grâce
à la persévérance de Tony Bennett. En août 1962, Tony Bennett et Dave Brubeck n'ont
plus rien à prouver comme en témoigne leur prestation de haut vol.
Rendez-vous :
Meta est en concert le 5 juin à
Paris au Café de la danse.
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